J’ai forgé mes armes de journaliste au Centre romand de formation des journalistes en 2004. L’expérience les a affûtées: c’est l’art de «tirer les vers du nez», de construire un article mentalement et à la volée, de filtrer les faits, de déceler les étincelles, de rebondir, de changer de fusil d’épaule, de trouver des angles nouveaux, de taper dans le calepin des contacts, de ronger son os et de mordre la main qui le tend. Le flair est un muscle… C’est aussi sur le tas que j’ai appris à diriger une équipe – petite, quatre collègues, moi compris. Planifier, agender, relire, coordonner, donner des impulsions: on ne chôme pas. Je m’efforce de rester humble, «horizontal» et de «gouverner» par l’enthousiasme, l’esprit d’équipe et l’adrénaline. Un puissant moteur, l’adrénaline…