Mon choix du type de régulateur
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Qu’est-ce qu’un régulateur? Comment le choisir? Le circuit d’ALYS vous emmène en quatre étapes vers le Graal: un système solaire harmonieux. Dernière étape: le choix du modèle de régulateur de charge.
Quatre modèles en lice
L’affaire, cette fois, est relativement simple. Je ne suis pas actionnaire de la société Victron, qui n’est pas partenaire de ce site – il n’est pas sponsorisé. Mais dans la mesure où cette société fournit à ma connaissance la plus ample documentation technique sur l’énergie solaire et sur ses produits, je lui accorde une prime à la transparence et à l’information.
Première étape: choisir un modèle de la gamme adapté à mon installation de 443 W (12 V). Il y en a quatre:
- SmartSolar MPPT 150|35, pour 500 W, mais il est hors budget.
- Smartolar MPPT 150|45 – MC4, pour 650 W, hors budget également.
- SmartSolar MPPT 100|30, pour 440 W – potentiellement un peu juste.
- Smart solar MPPT 100|50, pour 700 W – potentiellement idéal.
Selon la nomenclature utilisée par Victron, le premier nombre qui suit l’inscription «MPPT» désigne la tension maximale de circuit ouvert (Voc). Le second nombre correspond au courant de charge maximal.
Tous les modèles listés supportent la Voc de mon système. C’est donc le courant de sortie qui va déterminer le choix final entre le modèle inférieur, 100 | 30, et le modèle supérieur 100 | 50.
Pour déterminer cette valeur, Victron fournit une feuille de calcul Excel, ainsi qu’un simulateur sur son site. A 25°, et en tenant compte de la longueur des câbles, mon montage mixte permet théoriquement de produire un courant de 36,93 A en sortie de régulateur. Varions la température:
| Température | MPPT 100 | 30 | MPPT 100 | 50 |
| -15°C | 30 A | 40,85 A |
| 25°C | 30 A | 36,93 A |
| 70°C | 30 A | 30,51 A |
Conclusion: le modèle 100 | 30, de par sa capacité de charge inhérente, n’exploite pas toute la production des panneaux et gaspille entre 10,85 et 0,51 Ampères, dans des conditions d’éclairage optimales. C’est donc sur le MPPT 100 | 50 que le choix doit se porter! Tadaaa!
ALYS dans le circuit, saison 3
Pas le temps de s’endormir sur nos lauriers. Il va désormais falloir dessiner le circuit global de connexion de tout le système (frigo, boiler, chargeur 220 V, pompe, prises USB, etc.), déterminer quelles sont les mesures de sécurité nécessaires (fusible, disjoncteurs et autres) et calibrer le câblage qui s’impose. Cette saison 3 s’annonce longue et ardue. ALYS tiendra-t-elle le choc?
Des contraintes de plus…
En attendant, le mode d’emploi du MPPT 100 | 50 fournit quelques données qu’il faudra intégrer à cette saison 2 et surtout décoder…
Le régulateur
- Le régulateur doit être monté verticalement sur un support ininflammable, avec les bornes de puissance dirigées vers le bas.
- Le régulateur doit être placé près de la batterie, mais jamais directement dessus, afin d’éviter des dommages dus au dégagement gazeux de la batterie.
- Il doit se trouver dans un environnement protégé contre la chaleur et l’humidité.
- Du côté des fils, il faut éviter la transmission de contraintes aux connexions (pas de tractions sur les prises).
- Il faut déterminer une mise à la masse.
Les panneaux
- Il faut protéger les modules solaires contre la lumière incidente durant l’installation, par exemple en les recouvrant.
- Dans la partie du montage en série, la tension au bornes des câbles qui relient les bornes + et + est forte. Il faut couvrir l’extrêmité du câble + du premier panneau pour éviter un court-circuit.
- Il faut déterminer si les panneaux doivent être mis à la masse/terre.
- Il faut fournir un moyen de déconnecter tous les conducteurs d’une source photovoltaïque transportant du courant de tous les autres conducteurs au sein du circuit. Autrement dit, il faut un interrupteur, un disjoncteur. Il ne doit pas empêcher la mise à la masse/terre.